Cameroun : 111 milliards de FCFA de la Banque mondiale pour améliorer la productivité agricole

Les fonds débloqués permettront de renforcer l’irrigation et le drainage des eaux en vue d’améliorer la productivité agricole dans la partie septentrionale du pays.


Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale (BM) a approuvé un financement de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 200 millions de dollars, environ 111 milliards de FCFA pour l’irrigation et le drainage durables et l’amélioration de la production agricole dans la vallée de la Bénoué, région du Nord.

Cette zone sahélienne densément peuplée et considérée comme l’une des plus pauvres du pays fait face aux problèmes d’eau, ce qui complique davantage la vie de la population.

Le Projet devrait permettre de sécuriser et de mieux gérer les ressources en eau, notamment l’exploitation des infrastructures hydrauliques prévoit la construction et la réhabilitation d’infrastructures d’irrigation et de drainage, la mise sur pied d’un système d’alerte précoce en cas d’inondations, ainsi qu’une assistance technique pour appuyer les institutions.

Egalement au programme, la production agricole et l’agro-industrie, le nivellement et la préparation des terres, la riziculture mécanisée, l’accès aux intrants et le soutien aux petites et moyennes entreprises.

« L’irrigation est fondamentale pour assurer la sécurité alimentaire dans cette région soudano-sahélienne très fragile et vulnérable aux chocs climatiques. La dimension sociale est au cœur de ce projet, car le développement de la vallée de la Bénoué favorisera la résilience des communautés vulnérables, en renforçant leurs moyens de subsistance et leur écosystème, tout en leur permettant de s’adapter à l’impact des chocs climatiques » a souligné Abdoulaye Seck, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

A terme, ce projet aura des effets positifs sur la population notamment en matière de sécurité alimentaire, du fait de la baisse des prix des denrées alimentaires que devrait entraîner l’augmentation de la productivité agricole.